Sur mon chemin, j'avais beaucoup entendu parlé de Varanasi,
de cette cité sacrée sur les bords du Gange.
Je décidai alors de m'y rendre
Avec déjà des images étranges en tête:
Des corps sans vie brûlant à quelques mètres
des hommes sans âme qui abusent des touristes.
Une ville où le coeur de l'hindouisme
avait laissé sa place au coeur des ténèbres.
Très vite, je m'égarai dans ce labyrinthe de ruelles étroites,
dans cette ancienne partie de la ville
où je ne croisais rien d'autres que de la vie.
Ce bourdonnement humain,
Ces hommes et ces femmes habillés de couleurs vives.
Au bord du Fleuve mystique,
des enfants qui jouent au cricket.
Les cloches qui résonnent dans les temples,
eux seuls couvrant les chants des fidèles
qui accompagnent les défunts vers la lumière.
Les vaches respectées qui bloquent les rues,
seuls instants où la vie semble s'arrêter à Varanasi.
Varanasi, la cité où il faut mourir?
Et s'y faire incinérer?
Pour en finir avec le samsara, le cycle des réincarnations?
Puis on m'avait informé de ces ghat,
de ces marches qui descendent jusqu'à la Déesse Ganga
qui veille sur les vivants
et qui honore les morts.
Je découvris, soudain, cette flamme légendaire
vieille de trois millénaires.
Elle s'agitait devant ses cadavres
d'une danse lugubre.
Les intouchables, les dalit,
sont les seuls à pouvoir maitriser le feu immortel
qui réduit en cendre les corps enveloppés d'un linceul.
Un scène mortuaire se déroulait en face de moi,
sur la fameuse Manikarnika ghat.
Des confettis de corps humains,
versés dans le Gange,
là où se baignent les vivants,
clouaient enfin le spectacle funéraire d'un adieu mémorable.
C'est toute une cérémonie qui m'échappait!
Photos ci-dessous: Varanasi, avril 2012
de cette cité sacrée sur les bords du Gange.
Je décidai alors de m'y rendre
Avec déjà des images étranges en tête:
Des corps sans vie brûlant à quelques mètres
des hommes sans âme qui abusent des touristes.
Une ville où le coeur de l'hindouisme
avait laissé sa place au coeur des ténèbres.
Très vite, je m'égarai dans ce labyrinthe de ruelles étroites,
dans cette ancienne partie de la ville
où je ne croisais rien d'autres que de la vie.
Ce bourdonnement humain,
Ces hommes et ces femmes habillés de couleurs vives.
Au bord du Fleuve mystique,
des enfants qui jouent au cricket.
Les cloches qui résonnent dans les temples,
eux seuls couvrant les chants des fidèles
qui accompagnent les défunts vers la lumière.
Les vaches respectées qui bloquent les rues,
seuls instants où la vie semble s'arrêter à Varanasi.
Varanasi, la cité où il faut mourir?
Et s'y faire incinérer?
Pour en finir avec le samsara, le cycle des réincarnations?
Puis on m'avait informé de ces ghat,
de ces marches qui descendent jusqu'à la Déesse Ganga
qui veille sur les vivants
et qui honore les morts.
Je découvris, soudain, cette flamme légendaire
vieille de trois millénaires.
Elle s'agitait devant ses cadavres
d'une danse lugubre.
Les intouchables, les dalit,
sont les seuls à pouvoir maitriser le feu immortel
qui réduit en cendre les corps enveloppés d'un linceul.
Un scène mortuaire se déroulait en face de moi,
sur la fameuse Manikarnika ghat.
Des confettis de corps humains,
versés dans le Gange,
là où se baignent les vivants,
clouaient enfin le spectacle funéraire d'un adieu mémorable.
C'est toute une cérémonie qui m'échappait!
Photos ci-dessous: Varanasi, avril 2012
